Secteur minier : Un protocole signé avec onze sociétés minières

Le ministre de l’Energie, des mines et des carrières, Yacouba Zabré Gouba, a procédé à la signature du protocole relatif à la participation des agents de l’administration à la coulée, au pesé, au colisage, au contrôle de la qualité et de la quantité de l’or et les autres substances précieuses de production industrielle avec onze sociétés minières, le vendredi 19 avril 2024 à Ouagadougou.

 La signature avec ces onze sociétés minières marque selon le ministre Yacouba Zabré, un renouveau pour permettre à l’ensemble des agents de l’administration publique de pouvoir exercer pour le compte de l’État, une mission de suivie et d’évaluation. A l’entendre, c’est l’aboutissement d’un long processus qui s’est d’abord voulu participatif et qui a ensuite permis à l’administration publique de proposer un protocole, qui a fait l’objet d’amendement par les sociétés minières. A travers cette mission, il s’agira selon le ministre Yacouba Zabré Gouba de capitaliser un certain nombre d’activités, afin de parvenir à une meilleure gestion de l’industrie dans toute sa transparence. Le gouvernement de la transition a entamé un certain nombre de reforme qui concerne l’ensemble de l’administration publique et le secteur minier, a dit le ministre.

« Le secteur des mines est l’un des secteurs les plus dynamiques »

Notamment la maximisation des retombés, pour l’acquisition d’un socle sur lequel, l’État pourra agir pour assurer au mieux, la sécurisation du pays et enclencher véritablement le développement socioéconomique. “ Le secteur des mines est l’un des secteurs les plus dynamiques aujourd’hui. Et, depuis 2009, il apporte plus de revenu au budget de l’État ”, souligne le ministre. Le gouvernement entend ainsi avoir des éléments probants, pour assurer une expertise au niveau du laboratoire du bureau des mines et de la géologie du Burkina Faso (BUMIGEG), de disponibiliser à temps, un ensemble d’information qui vont permettre de procéder à la liquidation des royalties et des recettes au profit du fond minier et de l’État.

 Ce protocole permet également à l’État de prendre en charge l’entièreté des frais liés au déplacement des agents et de pouvoir exercer en toute souveraineté sa mission régalienne. Les premières missions de contrôle sont attendues très bientôt, selon Yacouba Gouba. Quant à Ousséni Dera, président de la chambre des mines du Burkina, par ailleurs directeur général de la société canadienne Orezone, cette convention est la bienvenue. Il estime qu’elle permettra aux sociétés minières de rétablir la confiance avec la population.

Rose Marie SEGRADO & Samiratou COMPAORE (Stagiaire)

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