Retrait des pays de l’AES de CEDEAO : Les Ouagavillois donnent leurs avis

Retrait des pays de l’AES de CEDEAO : Les Ouagavillois donnent leurs avis

Les Chefs d’Etat des trois pays membres de l’AES, ont dans un communiqué conjoint du 28 janvier 2024, annoncé le retrait de leurs pays des instances de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDAO). Pour les trois chefs d’Etat, notamment le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina, le Colonel Assimi Goïta du Mali et le Général de Brigade Abdourahmane Tiani du Niger, la CEDEAO, « sous l’influence de puissances étrangères, est devenue une menace » pour leurs Etats.

Un tour de la ville de Ouagadougou ce 29 janvier 2024, nous a permis de recueillir l’avis de certains citoyens sur cette actualité. Lisez plutôt !Nikiema Hamidou, vendeur de journaux« Je remercie Dieu pour cette décision » Après avoir écouté le commuqué des Chefs d’Etats des trois pays, j’ai remercié Dieu pour leur choix. C’est une bonne décision. Nous allons les soutenir car, après la tempête vient le beau temps. J’exhorte les autres à plus de courage. Que Dieu veille sur les chefs d’Etats et sur leurs pays et qu’il empêche les ennemis d’y entrer.

Hamidou Nikiema : Vendeur de journaux

Yanogo Abdoul Daouda, riverain « Nous devrons nous sacrifier pour la génération futur »Les présidents des trois pays ont pris une bonne décision. Il faut qu’on accepte de se sacrifier pour la nouvelle génération. Le début ne sera pas facile, mais au fil du temps on pourra atteindre l’autosuffisance alimentaire et assurer notre indépendance.

Abdoul Yanogo

Gouba Jacynthe, riverain « C’est une grande joie pour moi »Le retrait des trois pays de la CEDEAO est une grande joie pour moi et j’espère que notre indépendance sortira de là. Il y aura des difficultés dans le domaine de l’agriculture par exemple. Mais on s’en sortira avec le temps.

T. Abraham, étudiant à l’Université Thomas Sankara« Les chefs d’Etat sont conscients de leur décision »C’est une bonne idée à la base. Et les chefs d’Etats de ces trois pays sont conscients de leur décision. En ce qui concerne le libre-échange, nous allons voir dans les jours à venir, les solutions que prendront nos gouvernants pour que cela n’affecte pas la population. Madame Ouédraogo, électricienne « Il faut peser le pour et le contre avant toute chose » Premièrement, cette décision n’est pas mal. Mais deuxièmement, c’est bien de mûrir la réflexion avant de s’engager. Si on s’engage s’en peser le pour et le contre, on sera bloqué à un certain moment. Mais comme c’est l’union des trois Etats, je me dis qu’ils se sont concertés avant de faire sortir le communiqué. Donc, on ne peut que les soutenir.

Justin Zongo, électricien« Ils ont pris du temps avant de prendre cette décision »Ils ont pris du temps avant de prendre cette décision. Ils devraient quitter dans l’immédiat parce que je trouve que la CEDEAO a été sévère envers les Etats du Sahel. Il faut qu’on apprenne à être indépendant comme on apprend à un enfant à marcher. Ça va chauffer au début, ça refroidira avec le temps. Depuis l’arrivée du Capitaine Ibrahim Traoré, la population est déjà prête à l’accompagner.

On a donc conscience de ce qui peut arriver. Mais c’est un mal nécessaire. Nikiema HamidouYanogo Abdoul DaoudaGouba JacyntheT. AbrahamMadame OuédraogoJustin Zongo

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