Opinion / Sortie de Djibril BASSOLET : » il appartient au gouvernement de la Transition de s’assumer (SIGUIRE

 » Depuis la Fr »ance, Djibril BASSOLET, l’ex ministre des affaires étrangères, Général de la gendarmerie burkinabè, est vent debout contre les autorités de la Transition. Cet homme, ce triste sire, semble être né pour faire le mal tellement sa vie est jalonnée de faits et d’actes qui ne font pas l’honneur d’un humain. Mais, BASSOLET est un personnage à redouter et le gouvernement de la Transition doit en être conscient. Pour arriver à ses fins, Djibril qui a visité la Kaaba, la maison de Dieu, n’a peur de rien et il fait feu de tout bois. Le mal est dans la peau de cet homme. Il appartient au Capitaine TRAORE de ne point diriger avec des sentiments.Dans une première sortie dans un média français, Djibril BASSOLET charge les autorités de la Transition d’avoir opté pour de mauvaises méthodes dans la lutte contre le terrorisme.

En réalité, il défend ceux qui nous attaquent et ils se moquent des morts parmi les rangs des civils et des militaires au quotidien. Ragaillardi après cette sortie, c’est l’assemblée nationale fr »ançaise qui étale le tapis rouge à ce sinistre personnage en lui permettant de s’exprimer sur la situation du Burkina devant les députés de la République française. Djibril a été auditionné avec quel titre? L’Assemblée Nationale française s’en moque comme de l’an quarante.

Opinion : France wo , BASSOLÉ wo , l’écrivain SIGUIRE ne laisse personne

La F »rance parle de droit quand elle veut protéger ses intérêts. Quand elle décide de s’at »taquer aux peuples d’Afrique, elle bafoue les droits les plus élémentaires..Et c’est cela la Fr »ance pour ceux qui refusent toujours de comprendre. Et pourtant, Djibril BASSOLET n’a de leçons à donner à personne. Sur le plan moral, le dia »ble est plus humain et plus gentil que cet homme. BASSOLET a commis tous les crimes . Il a exécuté toutes les méchancetés. Sur le plan politique, le ministre BASSOLET n’est qu’un dealer.. C’est le vrai politicien sans conscience politique. Pour ses intérêts et pour les intérêts de son clan, BASSOLET a commis tous les crimes politiques et économiques et il est encore prêt à les commettre.

Du reste, Djibril BASSOLET est un prisonnier en fuite. Et la Fr »ance le sait bien..Que reste-t-il à faire ? Le gouvernement de la Transition doit lancer un mandat d’arrêt contre cet homme. Ce serait avant tout pour rappeler le monde entier que l’homme qui donne des leçons aux dirigeants burkinabè n’est qu’un fuyard, un lâche, qui se passe pour un homme de vertu. Ce mandat d’arrêt mettrait aussi la Fr »ance devant ses responsabilités. Si elle continue de protéger et de donner la parole à ce triste sire, l’on saurait que la Fr »ance nous donne des leçons qu’elle refuse d’appliquer.En somme, à la guerre comme à la guerre. Les autorités de la Transition doivent être sans sentiments devant tous ceux qui complotent contre notre Nation. Si j’ai horreur de la dictature, je vomis aussi les États faibles qui ont peur des individus. En aucun cas, un homme ne devrait se sentir plus fort qu’un État.

Et le vrai État doit apprendre à écraser l’individualité pour ne servir que la généralité. Un prince doit se faire craindre ou se faire aimer. C’est le conseil de Machiavel..Si vos ennemis vous font peur, vous avez opté pour l’échec et vous n’êtes pas fait pour diriger les hommes. L’ennemi est à aff »ronter de mille manières par des stratégies insoupçonnées et non pas à fuir. Et surtout, il ne faut jamais vouloir la pitié d’un ennemi.

Adama Amadé SIGUIREÉcrivain Professionnel/ Consultant.