Niger/Sécurité: Selon le ministère de la Défense de Niamey, au moins 17 soldats nigériens ont été tués et 20 blessés dans une attaque djihadistes présumés perpétrée le mardi 15 août 2023, près de du Burkina Faso.
Le Mardi en début d’après-midi, «un détachement des Forces armées nigériennes (FAN) en mouvement entre Boni et Torodi a été victime d’une embuscade terroriste aux abords de la localité de Koutougou», selon un communiqué du ministère de la défense de Niamey, publié le mardi soir.
Les termes du communiqué fait état d’un bilan provisoire de 17 soldats tués et de 20 blessés dont six graves. En en croire l’annonce, tous les blessés ont été évacués à Niamey.
L’armée affirme alors que du côté des assaillants, «deux colonnes de plus d’une cinquantaine de motos chacune» ont été «détruites, soit plus d’une centaine de terroristes neutralisés au cours de leur repli».
Toutefois, la note du ministère précise qu’une opération de ratissage est toujours en cours.
Bien avant ce un communiqué, la CEDEAO avait condamné les «différentes attaques perpétrées par des groupes armés» ayant «provoqué la mort de plusieurs soldats nigériens», sans préciser les dates de celles-ci. Elle avait en outre, appelé le régime militaire de Niamey «à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger afin de pouvoir concentrer son attention sur la sécurité dans le pays» qui s’est «davantage fragilisée depuis la tentative de coup d’État», selon elle.
Cette attaque est la plus meurtrière que le Niger a connu depuis le coup d’État du 26 juillet qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Les militaires qui ont pris le pouvoir ont principalement mis en avant «la dégradation de la situation sécuritaire» pour justifier leur coup d’État.
Rachidatou D. SIENOU (Stagiaire)