Dengue au Burkina : Le Directeur du Centre des Opérations et de Réponses aux Urgences Sanitaires (CORUS), Soubeiga K. Joseph, a fait le point, devant la presse ce 23 novembre 2023 à Ouagadougou, de la situation de la dengue au Burkina Faso. Cela fait un bon moment que la dengue continue de faire des ravages au pays des Hommes intègres.
C’est à travers une projection que le Directeur de CORUS a fait le point de la situation de la dengue qui a fait beaucoup de victimes au cours de l’année 2023. A l’entendre, ce sont les régions du Centre et des Hauts Bassins qui sont les localités les plus affectées par la maladie, avec 82,76% de cas suspects et 83,90% de cas probables. La tendance des cas est à la baisse depuis deux semaines, a-t-il indiqué, précisant que différentes actions sont menées dans le cadre du diagnostic et de la prise en charge des cas.
Il s’agit, entre autres, du renforcement des capacités des prestataires sur les directives de diagnostic et de prise en charge de la dengue ; la dotation en intrants pour la prise en charge des cas au niveau des hôpitaux et le déploiement des tentes pour augmenter la capacité d’hospitalisation dans chacune des structures suivantes : CHUYO, CMA de Pissy, CMA de Kossodo, CM de Saaba, CHR de Koudougou. Et d’ajouter que des perspectives existent pour lutter contre la maladie, à savoir, par exemples, le renforcement de la communication et de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux du système de santé ; la mise en œuvre du plan de surveillance des arboviroses ; le renforcement des équipements médicotechniques dans les hôpitaux et de la capacité des laboratoires dans le diagnostic et le suivi biologique des malades…
Dengue au Burkina : On guérit du chikungunya
S’agissant de la situation du chikungunya, le Directeur du CORUS a fait savoir qu’à la date du 19 novembre, 238 cas ont été confirmés dont 221 cas à Pouytenga dans la région du Centre-Est, soit 93,2 % des cas. Pour les autres régions, on note 10 cas à Ouagadoudougou ; 01 à Zorgo ; 02 cas à Bobo ; et 04 à Koudougou. Mais, « on guérit du chikungunya, il n’y a pas de cas de décès mais juste des douleurs articulaires », a-t-il rassuré.
Rachidatou SIENOU (Stagiaire)