Le ministre d’État, de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié a lancé officiellement l’administration électronique des épreuves écrites des concours professionnels, session 2024, ce dimanche 14 avril 2024 à Ouagadougou. Cette année, 42 139 candidat sont en lice .
Ce sont au total 42139 candidats qui se sont inscrits cette année, pour 4534 postes à pourvoir et repartis en 160 concours. Dans cette compétition professionnelle, 80 concours seront composés en ligne à partir de ce dimanche 14 avril jusqu’au 29 avril 2024. Le ministre Bassolma Bazié a indiqué que se sont des concours à effectif maîtrisé. Le choix du nombre limité se justifie par le fait que le gouvernement ne voudrait pas prendre de risque avec la question du réseau non accessible et de la mauvaise connexion qui est constatée ces derniers jours, selon le ministre.
Il invite les candidats à la sérénité, car dit-il l’ensemble des moyens nécessaire sont déployés pour que le recrutement de la ressource humaine qui servira l’État se fasse dans un environnement d’équité, d’égalité et de transparence. “ Nous n’allons pas résigner sur les moyens pour sanctionner tout dérapage. Voilà pourquoi les concours professionnels ont mobilisé autour de 5 000 personnes. Que se soit les FDS ou les correcteurs”, a déclaré Bassolma Bazié. “ Nous souhaitons que 72h après la composition, nous puissions disponibiliser les résultats. Mais il y a ce que nous voulons et il y a ce que l’environnement technique peut nous imposer”, a-t-il poursuivit.
La sanction sera extrême
Néanmoins, le premier responsable du ministère de la Fonction publique prévient que le gouvernement sera intraitable avec les candidats qui tenteront de frauder. “Tout acteur engagé aux concours, tout candidat où candidate qui va poser un acte qui ne conviendrait pas, la sanction sera extrême. Je félicite les correcteurs, car depuis 2022 jusqu’aujourd’hui, nous n’avons pas encore rencontrés des cas complaisants, ni des cas de fraude. Et même quand les gens doute, on les emmène, on déballe les résultats, on les suit pas à pas, jusqu’à ce que le candidat lui même se rende compte qu’il n’était pas méritant. Maintenant que les concours sont organisés au Burkina, c’est à chaque Burkinabè de bien se comporté et de donner l’exemple, car on a les ressources compétentes à l’intérieur”, a expliqué le ministre Bassolma. Il n’a pas omis de rappeler les candidats à la discipline et de leur demander de suivre les consignes de sécurité et de contrôle.
Comparativement aux années précédentes, les concours professionnels ont été lancé plus tôt cette année, selon Samson Traoré, directeur général de l’agence de recrutement de l’État. En outre un dispositif infrastructurel notamment des tablettes, des ordinateurs, du réseau et un dispositif de contrôle a été mise en place pour garantir les principes d’égalité et de chance en matière de recrutement.
Rose SEGRADO et Samiratou COMPAORE (Stagiaire)