Le ministre de l’économie, des finances et de la prospective, Aboubacar Nacanabo a lancé ce jeudi, 26 octobre 2023 à Ouagadougou, les travaux de la deuxième édition de la conférence nationale des territoires. Cette tribune vise à accorder aux acteurs du développement un cadre de réflexion sur la contribution des territoires à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. « Territoire et défis de l’autosuffisance alimentaire dans un contexte de forte pression sur le foncier et de changement climatique au Burkina Faso ». C’est autour de ce thème lié à la contribution du territoire à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire que les acteurs échangeront. En effet, selon le ministère de l’économie, le Burkina Faso a fait de l’aménagement du territoire l’un des piliers de son développement en adoptant les textes portant réorganisation agraire et foncière en 1984.
Le représentant du ministre de l’économie, Souleymane Nabolé, explique que le déplacement de la population des zones à fortes production, a contribué à confronter aujourd’hui, le Burkina à un défi d’autosuffisance alimentaire. Cependant, il affirme que cette question est prise en compte dans la feuille de route de la transition. « Les autorités de la transition ont pris à bras le corps le problème en mettant en place des initiatives et des programmes qui devront permettre de relancer le monde rural en vue d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et surtout créer des emplois », a-t-il renchérit. Ainsi dans la mise en œuvre de ces perspectives, les participants à cette conférence se sont fixé des objectifs. Ils examineront les défis liés à l’autosuffisance.
Aussi, ils présenteront des orientations du Schéma national d’aménagement et de développement durable du territoire (SNADDT) en matière d’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Ils discuteront également de la prise en compte des changements climatiques dans l’évaluation environnementale des politiques publiques. En fin, ils proposeront des pistes de solutions et des recommandations pour une autosuffisance alimentaire dans un contexte de changement climatique. Dès lors, madame Yarga/Ouédraogo Monique Basnéwendé, Directrice générale du développement territoriale affirme que la première édition a fait un taux de 36%. Elle espère ainsi, un meilleur taux à cette deuxième édition.