Aïd el kébir :  L’Imam Tiego invite les Burkinabè à l’union

Aïd el kébir :Le Cercle d’étude de recherche et de formation islamique (CERFI) et l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) ont en synergie organisé la grande prière de la Tabaski. Une prière qui a réuni plusieurs centaines de fidèles musulmans ce mercredi 28 juin 2023, à l’université Joseph Ki-Zerbo.

Par Marcelin W. Konvolbo

A l’instar des autres fidèles musulmans du monde, ceux du Burkina célèbrent également la fête de l’Aïd el kébir (Tabaski) ce 28 juin. En effet, Le Cercle d’étude de recherche et de formation islamique (CERFI) et l’Association des élèves et étudiants musulmans au Burkina (AEEMB) ont débuté ce jour solennel, avec la traditionnelle grande prière. Un temps de recueillement dirigé par l’Imam Tiego Tiemtoré. C’était le moment pour lui, de revenir sur l’historique de cette célébration.

Il souligne que c’est un moment de partage et de compassion en renchérissant : « Aïd el kabir est une fête à vivre en groupe. Car, c’est un moment de partage. On y partage la prière, le repas, les sourires et les cadeaux. C’est le moment de chasser l’égoïsme, de rappeler à toutes et à tous que nous somme une religion d’amour de rencontre et de solidarité ». Ainsi, une pensée pieuse et des prières ont été orientées vers les forces combattantes de tous les ordres, des personnes déplacées internes et d’autres personnes vulnérables.

Le vivre-ensemble est à cultiver

L’imam Tiego a aussi invité les Burkinabè lors de cette prière, a cultivé sans cesse le vivre-ensemble et la cohésion sociale, afin de bâtir une nation solidaire, forte et apaisée. Il ajoute à cet effet : « Quand une nation est en danger, on tait les clivages, on cache les faiblesses devant l’ennemi et on se montre forts et unis ». Pour ce dernier, cet esprit de cohésion doit se manifester à travers le bannissement des discours haineux,de la stigmatisation et du communautarisme.

L’Imam Tiego TIEMTORE, devant la prière

Par ailleurs, les autorités gouvernementales ont été invitées à privilégier l’intérêt de la nation. A en croire l’imam Tiego, le Burkina a besoin de véritables hommes d’Etat, patriotes et sincères, qui ne pensent pas seulement aux élections, mais aussi et surtout aux générations à venir.

Toutefois, il invite les musulmans à la sobriété et à la retenu. Selon lui, les interdits d’avant Tabaski demeurent en Tabaski et même après. C’est à travers l’immolation du mouton par l’imam lui-même qu’a pris fin, cette prière solennelle.

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