Edito du mardi, 18 juillet 2023: Œuvrons davantage et sans réserve pour sortir la patrie de l’abysse !

A quand la fin des attaques terroristes contre notre chère patrie ? Cette question, les Burkinabè se la posent chaque jour que se lève le soleil, sans y trouver réponse. Ce d’autant que les informations sur les attaques terroristes ne tardent pas à être diffusées, soit sur les réseaux sociaux, soit par voix de presse, si ce n’est les radios et autres sites qui donnent l’alerte. C’est le cas de l’attaque du 27 juin 2023 dans le Mouhoun; celle du 26 juin 2023 dans le Sanmatenga, l’attaque le 13 juillet dernier du convoi parti de Dori pour ravitailler la ville d’Arbinda au Nord. Sur certaines plateformes, l’information de l’incendie de deux camions le 15 juillet dernier à hauteur du village de Barakuy sur l’axe Nouna-Dédougou par des individus armés s’est vite répandue. Quand bien même nos FDS et nos VDP engagés au front de leur mieux pour vaincre la pieuvre, la situation sécuritaire du pays reste préoccupante. Le Burkina Faso est à la croisée des chemins. Et c’est peu de le dire. Une situation incomparable à celle d’autres pays comme le Mali et le Niger qui ne sont pas non plus épargnés. Il faut bien que la situation sécuritaire s’améliore et que le pays sorte définitivement de ce tragique bourbier. Cela prendra du temps. Mais, il y a que la situation doit s’améliorer de plus en plus pour que l’économie reprenne et que le développement suive. Pour cela, il faut que toutes les couches socioprofessionnelles du pays s’y mettent et s’engagent chaque jour un peu plus. La guerre contre le terrorisme n’est pas que militaire. Il faut que la mobilisation générale soit mieux comprise de tous, que l’on soit des campagnes ou des villes. Pour cela, les Burkinabè doivent avoir la patrie à cœur, mettre la patrie au-dessus de tout et œuvrer à ce que nul citoyen ne puisse servir l’intérêt de l’ennemi. Comme le révolutionnaire Ahmed Sékou Touré l’a fait pour le peuple guinéen dans le temps, il y a lieu d’armer le peuple pour qu’il prenne sa sécurité en main, en appui à nos Forces de défense et de sécurité. Cela exige une bonne organisation des populations à travers villages et villes. Les déguerpissements tous azimuts des populations des villages ajoutent à la gravité de la situation et retardent les chances de devenir résilients. La survie du pays dépendra de notre sens de la nation, de notre capacité à nous unir pour agir comme un seul homme. Il faut impérativement ranger nos malentendus, nos rancœurs ou enterrer notre insouciance collective ou individuelle pour mieux accompagner la Transition. Pour une guerre aussi complexe que la lutte contre le terrorisme, le maillon le mieux organisée qu’est l’Armée doit l’être davantage et inspirer le reste du peuple dans l’engagement et les sacrifices pour la nation. Comme on dit, pour la patrie, aucun sacrifice n’est de trop. Et les Burkinabè doivent de l’apprendre chaque jour que Dieu fait. Sans patrie, la vie n’a pas de sens. Œuvrons donc au retour de la paix. Où que nous soyons, qui que nous soyons. Rien ne vaut la patrie.

La rédaction

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