Infrastructures au Burkina :  Le ministre Sorgho relance les travaux de la régie

Infrastructures au Burkina :  Le ministre des infrastructures et du désenclavement, Adama Luc Sorgho, accompagné de l’ambassadeur du Japon, Masaaki Kato, a procédé, ce mercredi 19 octobre 2023 à Ouagadougou, au lancement de la reprise des travaux en régie, sur la route nationale numéro 1 (RN1), afin de permettre une intervention rapide face à la dégradation des routes.

Le ministère des infrastructures et du désenclavement du Burkina, en partenariat avec l’ambassade du Japon a lancé la reprise des travaux en régie pour faciliter toute intervention rapide face à la dégradation des routes. A cet effet, le Japon a doté ledit ministère de matériels et a formé ses techniciens en la matière.

Le don reçu, selon le directeur général de l’entretien routier, Salfo Passéré, est composé d’une niveleuse, d’un chargeur à pneus, d’un camion benne avec une grue, d’un camion tête, d’une remorque, d’une recycleuse, d’un camion à émulsion truck et d’un compacteur automoteur. Cependant, d’autres matériels sont à acquérir en plus de ceux déjà reçus, si l’on s’en tient aux propos du directeur général, Salfo Passéré. Il s’agit, entre autres, d’un camion à benne basculante, un camion-citerne à carburant, deux bétonnières, deux compacteurs dame sauteuse, un marteau piquer, un appareil d’éclairage, deux scies à béton à conducteur marchant.

Infrastructures au Burkina: »Ces travaux publics permettront de réduire le chômage des jeunes »

Selon le ministre Sorgho, les travaux en régie permettent de limiter les dégradations et assurent une durabilité à nos chaussées. « Notre réseau a pris un grand coup et, aujourd’hui, il faut qu’on mette en place des brigades qui nous permettent d’intervenir rapidement », nous a-t-il fait comprendre. A l’entendre, une deuxième brigade sera constituée à Bobo les jours à venir. Mais son plus grand souhait c’est que cela puisse s’étendre à toutes les 13 régions du pays. Selon le ministre, le lancement de ces travaux publics permettront de réduire le chômage des jeunes, car, précise-t-il, ces travaux nécessiteront une forte main d’œuvre.  Il faut rappeler que la mise en œuvre de ces travaux est assurée par la direction générale de l’entretien routier (DGER). 

A noter que la régie encore appelée « travaux publics » existait bien avant les années 90. Malheureusement, elle sera interrompue en 1990, sur injonction de certains partenaires techniques et financiers, et ses matériels vendus à un particulier, selon une note officielle.

Rose Marie SEGRADO    

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