Affaire de la guérisseuse de Komsilga : Le nommé Barry repond au tribunal

« Ce jour là nous l’avons vue ( kanazoé Amidou) au Marigot. Alors que nul n’a le droit de s’y rendre sans autorisation. Donc, nous l’avons conduire chez nôtre patrone(Adja). Elle nous a dit en effet de l’amener au lieu du travail. Mais, c’est pas ce que nous avons fait. Nous l’avons reconduit au Marigot en vu de savoir la raison de sa présence. Mais, il  n’a rien dit »,  explique Barry.

Tribunal : il a dit quelque chose qui ne convenait pas avec ce que vous voulez entendre où bien il n’a rien dit ?

Barry: Il n’a rien dit

Tribunal : vous avez dit que personne n’a le droit d’être au Marigot sans autorisation. Et je m’y rend  par mégarde, qu’aller vous me faire ?
Barry : quand on voit quelqu’un qui est venu par lui même où par égarement on sait.

Tribunal : qu’avez vous mis à ce lieu pour qu’on sache que ce lieu n’est comme les autres lieux.

Barry : quand tu arrives sur le lieu seulement tu sais que c’est pas un lieu pareil aux autres.

Tribunal : Qui a vu Kanazoé?

Barry : Nikièma Abdoul razack

Tribunal : Et pourquoi vous vous êtes retrouver là-bas tous les 8 ?

Barry : Il nous a appelé par téléphone. Arrivé il nous a dit qu’il a accompagné un malade pour venir se purifier au Marigot et il l’a vu entrain de faire des douas. Il lui a même fait des douas Mais, il sait pas sur quoi il se base.

Tribunal : Qui a décidé entre vous d’amener le monsieur dans la forêt?

Barry : On était nombreux donc je sais pas.

Tribunal : Et qui était le premier à dire de l’amener chez la patronne?

Barry : Là je sais pas

Tribunal : Pourquoi vous dites que le Marigot vous appartient?

Barry : Parceque c’est proche de notre lieu de travail.

Tribunal : Parce que c’est proche de votre travail, automatiquement c’est pour votre patrone.

Tribunal : Avez vous un papier qui montre que ce lieu vous appartient?
Barry : Non
Quand vous l’avez emmener chez la patronne, quelles instructions a a-t-elle donné ?
Barry : Elle a dit de le mettre dans un lieu. quand elle va se reposer elle va venir.

Tribunal : Donc quand vous l’avez fait assoir il n’avait donc plus le droit de se lever faire quoi que ce soit.
Barry : C’est ça
Tribunal : C’est elle qui a dit de l’enchainer?
Barry : Non
Tribunal : Où avez vous eu les chaines?
Barry : Nous  disposons dans  notre lieu de travail.
Tribunal : Que faites vous avec?
Barry : il y a souvent des malades qu’on maîtrise pas. Donc c’est eux qu’on enchaîne.
Tribunal : Vous monsieur Barry, avez vous frappez monsieur kanazoé?
Barry : Oui
Tribunal : Combien de fois
Barry : Au moins trois fois
Tribunal : Avec quoi?
Barry : Un fouet
Tribunal : Qui a eu l’idée qu’il doit être battu?
Barry : C’est nous tous
Tribunal : Donc parmi vous une personne a eu l’idée et vous avez tous accepté?
Barry : Là je sais pas
Tribunal : Vous dites que là où la patronne a dit de conduire le monsieur et où elle était vaut un kilomètre. Savait-elle que vous n’étiez pas à ce lieu?
Barry : Elle ne pouvait pas savoir
Tribunal : Après est-elle allée où elle vous avait indiqué ?
Barry : Bon quand elle a fini il faisait un peu nuit. Donc c’est le lendemain qu’elle demandait d’après lui.
Tribunal Quand elle a appris ce que vous avez fait qu’a-t-elle fait?
Barry : Elle nous a réprimandé.
Parquet : vous avez dit qu’elle vous a ordonné de le garder. C’est donc une autorité qu’elle s’est donnée de mettre des gens en garde à vue comme dans  les commissariats . Autorités qu’elle ne possède pas. Au delà, vous êtes son employé. Elle vous paye pour la sécurisation. Pourquoi mettez vous la sécurité des autres en péril. Donc si elle vous dit de faire quelque chose c’est ce que vous devez faire? Pourquoi avez-vous décidé donc d’aller l’attaché et bastonner.
Barry : Là, nous demandons pardon.

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