Les cinq pays membres du BRICS se sont réunis à Johannesburg en Afrique du Sud depuis le mardi 22 août 2023. Le président russe, Vladimir Poutine qui était absent au premier jour de ce quinzième sommet, y a participé par visioconférence. Plusieurs autres pays ont également pris part à ce sommet avec l’espoir d’intégrer ce groupe.
Contrairement à la France qui a espéré en vain l’invitation à ce grand rendez-vous des Brics, soixante autres pays dont des pays africains ont eu la permission d’y participer. Plusieurs d’entre eux ont demandé leur adhésion à ce groupe. Ce sont notamment l’Iran, l’Algérie, l’Arabie Saoudite et l’Egypte. Ce 15e sommet est placé sous le thème : « Brics et Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ». L’un des dossiers qu’ils ont étudiés est l’idée de la création d’une nouvelle monnaie commune afin de s’affranchir du dollar. Cependant, Vladimir Poutine a participé à cette discussion à distance car, il est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale.
Poutine revient sur l’accord des céréales
Lors de son intervention virtuelle, le chef du kremlin n’a pas manqué de signaler son mécontentement à l’organisation des nations unis sur l’accord des céréales rompu en juillet 2023. « La Russie est délibérément entravée dans l’approvisionnement en céréales et en engrais à l’étranger. Et en même temps, on nous accuse hypocritement d’être responsable de la situation de crise actuelle sur le marché mondial. Cela s’est clairement manifesté dans la mise en œuvre du soi-disant accord sur les céréales, conclu avec la participation du secrétariat de l’ONU.
Aucun des termes du soi-disant accord, concernant le retrait des sanctions des exportations russes de céréales et d’engrais vers les marchés mondiaux n’a été mis en œuvre. Les demandes de la Russie à cet égard ont tout simplement été ignorées, même entravées. Le libre transfert des engrais minéraux a été bloqué dans les ports européens » a déclaré Poutine. Par ailleurs selon le président russe, Moscou pourrait revenir sur ses pas, à condition que les clauses du contrat soient respectées et que les intérêts de son pays ne soient pas menacés.
Rappelons que le BRICS regroupe le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.